LA Grande-Bretagne a toujours doté ses forces armées du matériel le plus moderne. Au siècle dernier, en pleine expansion coloniale, elle se doit de posséder un fusil d'infanterie performant. Les progrès réalisés dans la seconde moitié du XIXe siècle ont été très rapides, mais l'adoption d'un nouvel armement individuel entraîne aussi des complications non négligeables. L'opération est lourde à supporter économiquement, en particulier parce qu'il faut assurer l'approvisionnement en armes et munitions de toutes les troupes jusque dans les coins les plus reculés de l'empire. En 1853, on adopte le fusil Enfield, un modèle à percussion qui se charge par la bouche, et que l'on transforme à partir de 1867 en armeà chargement par l'arriére à l'aide d'un mécanisme à tabatière inventé par l'américain Jacob Snider. Dès 1868. une commission des armes portatives (Committee of small arms) s'intéresse aux fusils à répétition, mais les modèles qu'on lui soumet semblent encore trop imparfaits pour être retenus. Elle choisit en 1871 le fusil Martini-Henry, une arme à un coup tirant une cartouche de calibre .450 (11,43 mm), et équipée d'une culasse mobile à bloc à bascule manœuvrée par levier de sous-garde.
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