La Vie parisienne de Jacques Offenbach se termine sous des flots de champagne dans un délire musical dont les paroles sont, avec toute la concision habituelle de ses deux librettistes favoris : "Tout tou-ourne, tout tou-ourne." Cet air endiablé m'est revenu en mémoire lorsque j'ai constaté quel sommaire mes rédacteurs m'avaient réservé ce mois-ci. Voyez dans la citation de ces paroles de fêtards une allusion discrète à l'ivresse de l'aviation, et, bien évidemment^ un léger excès de voilures tournantes, très inhabituel dans mes pages. Vous pouvez y voir aussi un rapprochement avec le fruit de ce qui pourrait être considéré des délires d'ingénieurs que ma rédaction a fait venir de Russie et dégoté en France. Mais enfin, je ne suis pas certain qu'il s'agisse véritablement de délires. C'est vous qui verrez.
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